Une vie sexuelle active pourrait aider à ralentir la maladie de Parkinson

Une nouvelle étude menée par des chercheurs italiens révèle que la maladie de Parkinson serait moins sévère chez les hommes dont la vie sexuelle est plus active que les autres.
Maintenir une vie sexuelle active pourrait avoir une influence positive contre le développement de la maladie de Parkinson. C’est en tout cas ce que révèlent les premiers résultats d’une étude menée par des chercheurs de l’université de Salerno en Italie. Pendant deux ans, le groupe d’étude a suivi la vie sexuelle de 355 patients atteints de la maladie de Parkinson. 
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Une perte de motricité plus faible chez les sexuellement plus actifs

Au terme de leur recherche, les scientifiques ont noté une évolution plus faible de la maladie et une perte de la motricité, ainsi que d’autres symptômes typiques de la pathologie neurodégénérative moins sévères chez les hommes avec une vie sexuelle plus active que les autres. “Ces résultats correspondent aux premiers constats de l’influence de la vie sexuelle sur la santé générale des individus et chez les patients atteints de maladie chronique”, peut-on lire dans l’étude. 

Pas de bénéfices chez la femme

Comment la vie sexuelle influencerait-elle l’évolution de Parkinson ? Les chercheurs n’ont pas encore la réponse, tout comme la raison pour laquelle les bénéfices ne sont pas constatés chez les femmes. 
Une première hypothèse à cette dernière question pourrait être que les résultats de l’étude sont simplement biaisés puisqu’il y avait plus d’hommes (238) que de femmes (117). Les symptômes de la maladie de Parkinson sont également différents chez la femme et ces dernières se confient moins sur leur vie sexuelle que les hommes, des éléments pourraient être manquant. 
Plus d’études sur le sujet doivent donc être menées malgré tout, le groupe de chercheurs n’excluent pas de faire entrer un jour la vie sexuelle comme un outil pouvant soit annoncer les prévalences à développer la maladie, soit comme un facteur d’influence pour aider à ralentir son développement. 
Ecrit par:
Bénédicte Demmer






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